16e dimanche des temps ordinaires

Epître

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (VIII 26-27)[1]

Frères, l'Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables. Et Dieu, qui voit le fond des cœurs, connaît les intentions de l'Esprit : il sait qu'en intervenant pour les fidèles, l'Esprit veut ce que Dieu veut.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] Tandis que la création gémit dans les douleurs de l'enfantement, soulevée par l’espérance, l’Esprit-Saint est à l’œuvre dans le cœur des baptisés. Il nous aide à prier dans notre faiblesse et nos détresses. Nous ne savons pas prier à la manière de Jésus. L'Esprit est notre initiateur. C'est lui qui dit en nous « Abba » (Père) à Dieu, comme Jésus (VIII 15). Et lorsque nous sommes dans l'épreuve, ce cri « Abba » prend une densité et une ampleur de supplication inexprimable. L'Esprit de Jésus se fait solidaire des hommes dont Jésus a fait ses frères. Il intervient pour nous à notre place, il intercède pour nous, à notre profit. Il peut le faire, lui qui est Dieu, car il connaît nos besoins. Et Dieu, qui voit l'Esprit au fond de nos cœurs, comprend sa prière et l'écoute. Si Jésus est le chemin de la prière, I'Esprit Saint en est le guide, l’animateur. Prier avec Jésus et comme Jésus, c'est se laisser conduire par l'Esprit-Saint, se livrer à son action. On est loin ici des techniques de la prière, on est au centre de la prière chrétienne, celle de l'Eglise, celle de chaque fidèle.