21e dimanche des temps ordinaires

Epître

Lecture de l'épître aux Hébreux (XII, 5-7 & 11-13)1

Frères, n'oubliez pas cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : « Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu'un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu'il reconnaît comme ses fils. » Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? Quand on vient de recevoir une leçon, on ne se sent pas joyeux, mais plutôt triste. Par contre, quand on s'est repris grâce à la leçon, plus tard, on trouve la paix et on devient juste. C'est pourquoi il est écrit : « Redonnez de la vigueur aux mains défaillantes et aux genoux qui fléchissent et : Nivelez la piste pour y marcher. » Ainsi, celui qui boite ne se tordra pas le pied ; bien plus, il sera guéri.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] Le Seigneur « corrige ceux qu'il connait comme ses fils. » L'action du Seigneur qui façonne son peuple en le corrigeant est en fait une ouvre d'amour ; c'est la manière dont il a conduit son peuple, depuis les origines. Un peuple à la nuque raide, un fils souvent prodigue, mais que, par les épreuves (aux deux sens du mot) Dieu purifie, rend juste. Les épreuves (des chrétiens persécutés ou incompris, mais aussi toutes les épreuves pour la foi, la persévérance...) sont des leçons pour devenir justes.