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7ème dimanche de Pâques
Epître
Lecture de la première lettre de saint Jean (IV 11-16)[1]. Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais, si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure[2] en nous, et son amour atteint en nous sa perfection. Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui, en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit[3]. Et nous qui avons vu, nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous. Dieu est amour ; celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui. Textes liturgiques © AELF, Paris [1] La vraie connaissance de Dieu existe quand il nous donne d'aimer. C'est une expérience. On « reconnaît » le fait de cette union vitale active (verset 13). Si, au contraire, on cherchait à partir de l'humain à connaître Dieu, on ne le verrait pas (verset 12 ; voir l’évangile selon saint Jean, I 18). [2] Demeurer est le thême central de ce passage que Jean a développé grâce à l'image de la vigne et des sarments (évangile selon saint Jean, XV). Il ne faut donc pas penser à Dieu en agissant en nous de façon ponctuelle, à la demande, au coup par coup. Il vient en don permanent, en communion constante de présence amicale. Il s'agit de vivre sans cesse pour lui, avec lui et en lui. [3] L’Esprit (verset 13) est un don reconnaissable. D’une part, il nous fait vivre les commandements (III 24) ; d’autre part, il fait naître à la vie divine (évangile selon saint Jean, III 5-8), il nous enseigne au sujet de la vérité (évangile selon saint Jean, XIV 17 & 26 ; XVI 12 et suivants), il manifeste à tous que Jésus est la vraie justice (évangile selon saint Jean, XVI 7-11). |