Pâques - Messe du jour

Evangile

Suite du saint Évangile de notre Seigneur
Jésus-Christ selon Saint Jean (XX, 1-9).

Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie Madeleine[1] se rendit au tombeau de grand matin, alors qu'il faisait encore sombre. Elle vit que la pierre avait été enlevée du tombeau. Elle courut donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis.

Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il vit que le linceul[2] était resté là ; cependant il n'entra pas[3]. Simon-Pierre, qui le suivait, arriva à son tour. Il entra dans le tombeau, et il regarda le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.

C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscitât d'entre les morts.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] Elle est la plus aimante et à cause de cela elle est la plus active (Saint Augustin).

[2] Il y avait là une preuve évidente que le corps de Jésus n'avait pas été dérobé. Celui qui l'aurait dérobé n'aurait pas pris la précaution de le dépouiller de ces linges, de ces linges que l'embaumement faisait adhérer au corps. On n'aurait pas pris la précaution de plier les linges avec tant de soin, et de mettre à part le suaire qui avait enveloppé la tête. Tout cela avait été fait avec un grand calme (Saint Jean Chrysostome).

[3] La Synagogue représentée par Jean est la première au tombeau de Jésus, mais elle n'y entre pas : elle a reçu les commandements de la Loi, elle a reçu les prophéties relatives à l'Incarnation et à la Passion, mais elle n'a pas voulu croire en celui qui était mort pour nous. Simon Pierre vient et pénètre dans le tombeau, car l'Eglise qu'il représente, l'Eglise qui vient après la Synagogue, a reconnu la véritable grandeur de celui qui était mort pour nous ; elle a cru qu'il était vivant et qu'il était Dieu. (Saint Grégoire le Grand).



Textes liturgiques © AELF, Paris