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17e dimanche des temps ordinaires
Première lecture
Lecture du second Livre des Rois (IV 42-44)[1]. Il y avait alors une famine dans le pays. Sur la récolte nouvelle, quelqu'un offrit à Elisée, l'homme de Dieu, vingt pains d'orge et du grain frais dans un sac. Elisée dit alors : « Donne-le à tous ces gens pour qu'ils mangent. » Son serviteur répondit : « Comment donner cela à cent personnes ? » Elisée reprit : « Donne-le à tous ces gens pour qu'ils mangent, car ainsi parle le Seigneur : On mangera, et il en restera. » Alors il les servit, ils mangèrent, et il en resta selon la parole du Seigneur. Textes liturgiques © AELF, Paris [1] Dans la galerie de portraits que présentent les livres des Rois, se détachent Elie et Elisée qui se répartissent deux cycles. Elisée (Dieu a aidé), disciple et successeur d'Elie, exerça le ministère prophétique dans le royaume du Nord de la fin du règne d’Achab à la fin du règne de Joas (855 à 795). Dans le « Cycle d'Elisée », on trouve plusieurs descriptions de miracles : la multiplication de l'huile de la veuve, la résurrection du fils de la Sunamite et la guérison de Naaman le Syrien. Les traits littéraires de ces récits se retrouvent dans les évangiles, notamment dans le récit du fils de la veuve de Naïm (évangile selon saint Luc, VII 11-17). Ce passage, choisi en fonction des récits de la multiplication des pains de saint Jean, repose sur la disproportion entre les vingt pains pour nourrir cent hommes, et sur l'efficacité de la parole du Seigneur : « lls mangèrent et il en resta. » La même disproportion se retrouvera dans l'évangile entre cinq pains et cinq mille personnes, entre la petite quantité de nourriture et le nombre de personnes à rassasier ; on remarque aussi la même insistance sur les restes : « douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge » (évangile selon saint Jean, VI 13). |