31e dimanche des temps ordinaires

Epître

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Tessaloniciens (I 2,7b-9.13)[1]

Frères, avec vous nous avons été pleins de douceur comme une mère qui entoure de soins ses nourrissons. Ayant pour vous une telle affection, nous voudrions vous donner non seulement l'Evangile de Dieu, mais tout ce que nous sommes, car vous nous êtes devenus très chers. Vous vous rappelez, frères, nos peines et nos fatigues : c'est en travaillant nuit et jour, pour n'être à la charge d'aucun d'entre vous, que nous vous avons annoncé l'Evangile de Dieu. Et voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu. Quand vous avez reçu de notre bouche la parole de Dieu, vous l'avez accueillie pour ce qu'elle est réellement : non pas une parole d'hommes, mais la parole de Dieu qui est à l'œuvre en vous, les croyants.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] Ce qui domine dans ces phrases c'est la gratuité de l'amour. Saint Paul n'a pas voulu être à la charge de la communauté de Thessalonique, fût-ce matériellement. Mais plus que cela, il aime les Thessalo­ni­ciens comme une mère qui donne la vie, il donnerait même sa vie, dans le sens ou le Christ dit que là est la plus grande marque d'amour (Jean, XV 13). La raison profonde de cette attitude de l'Apôtre est à chercher dans son amour du Seigneur. « Nous ne cherchons pas à plaire aux hommes, mais à Dieu qui éprouve nos cœurs. » Ici encore Paul parle de sa prière, toute remplie d'action de grâce. Cette action de grâce est acte de foi en Dieu qui agit et témoignage d'amour (de Dieu et des fidèles de Thessalonique). L'objet de cette action de grâce permanente, c'est l'accueil de la Parole, son action dans la vie des chrétiens.