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24e dimanche des temps ordinaires
Epître
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (XIV 7-9)[1] Frères, aucun d'entre nous ne vit pour soi même, et aucun ne meurt pour soi même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car si le Christ a connu la mort, puis la vie, c'est pour devenir le Seigneur des morts et des vivants. Textes liturgiques © AELF, Paris [1] Saint Paul vient de parler de rites et de prescriptions légales des juifs qui permettent à des " faibles ", de tenir dans la foi et la religion, alors que d'autres ont pu s'en libérer. Là n'est pas l'essentiel, dit saint Paul, car, s'il faut respecter les faibles, de toutes façons tout est pour le Seigneur. Il s'agit du Seigneur, de sa vie en nous et pour nous. Lui seul peut juger chacun personnellement, car lui seul est maître. La structure binaire de ces versets, autour de vie mort, leur donne une grande force dans une belle forme rythmée. Le jugement est celui du Seigneur ressuscité. Il s'agit là d'une des prérogatives de sa gloire. C'est pourquoi tout l'univers, aussi bien les vivants en ce monde que les morts, est jugé par lui. Ce ne sont plus les conditions de ce monde ancien, mais celles du monde nouveau, qui comptent. S'agit il de lois ? Merveilleusement, le verset 8 dit : " nous appartenons au Seigneur ", nous sommes son héritage, sa propriété... II s'agit de relations personnelles. Il s'agit de la puissance de l'Esprit : " Si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas " (Romains, VIII 9). |