Août 02 | Sommaire | Lecture | Psaume | Epître | Evangile | Nous écrire |
21e dimanche des temps ordinaires
Epître
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (XI 33-36)[1] Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. A lui la gloire pour l'éternité ! Amen. Textes liturgiques © AELF, Paris [1] Cette hymne de louange termine la longue démonstration de saint Paul sur le projet de Dieu, sur le mystère de son dessein : I'appel de tous au salut, qu'ils soient juifs ou païens. Les juifs ont été appelés les premiers, ils ne sont pas rejetés, mais les païens aussi participent au salut. Le verset qui précède a la force extraordinaire du paradoxe du salut: « Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes ! » (XI 32) . En citant deux passages du livre de Job (XV 8 & XLI 3), saint Paul situe sa pensée dans le grand courant de la Sagesse de Dieu qui depasse le pouvoir de la sagesse humaine. Cette Sagesse est manifestée dans le Christ. La lettre aux Colossiens (I 12-22) amplifie cette affirmation de la foi. Alors, dit saint Paul, pour que votre vie soit conforme à cette Sagesse de Dieu, qui est œuvre d'amour miséricordieux, « il faut que par la foi vous teniez, solides et fermes » (Colossiens, I 23). Dans la lettre aux Romains, de même, le verset qui suit le passage d'aujourd'hui est un appel à vivre selon le Don gratuit de Dieu : « je vous exhorte donc, frères, au nom de la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu » (XII 1). |