14e dimanche des temps ordinaires

Epître

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (VIII 9, 11-13)[1]

Frères, vous n'êtes pas sous l'emprise de la chair, mais sous l'emprise de l'Esprit, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas. Mais si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais ce n'est pas envers la chair : nous n'avons pas à vivre sous l'emprise de la chair. Car si vous vivez sous l'emprise de la chair, vous devrez mourir ; mais si, par l'Esprit, vous tuez les désordres de l'homme pécheur, vous vivrez.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] Le baptisé peut choisir de retomber dans la chair ou vivre de l'Esprit. Celui qui vit « sous l'emprise de la chair », enfermé dans son orgueil, s'abandonne à la faiblesse humaine asservie au péché ; il s'agit de celui qui retourne à la mort dans une vision très matérialiste de sa vie, dans une suffisance insolente vis-à-vis de Dieu et dans la désobéissance à sa volonté. Au contraire, celui qui est « sous l'emprise de l'Esprit », voit se réaliser progressivement en lui ce qui a été parfaitement réalisé en Jésus.