C’est pour toi que je souffre l’insulte,
Que la honte me couvre le visage,
Que je deviens un étranger pour mes frères,
Un inconnu pour les fils de ma mère.
Mon zèle pour ta maison m’a perdu :
Ils t’insultent, et leurs insultes retombent sur moi.
Je t’adresse ma prière, Seigneur ;
C’est l’heure, ô mon Dieu pour ta grâce :
Dans ton grand amour, réponds-moi,
Toi qui vraiment peut me sauver.
Réponds-moi : c’est un tel bien que ton amour !
Dans ta grande miséricorde, regarde-moi !
En me voyant, les pauvres sont en fête :
« A vous qui cherchez Dieu : vie et bonheur ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
Il n’oublie pas ses amis emprisonnés.
Que le ciel et la terre le célèbrent,
Les mers et tout leur peuplement !