12e dimanche des temps ordinaires

Première lecture

Lecture du livre de Jérémie (XX 10-13)

Moi, Jérémie[1], j’ai entendu les menaces de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, l’homme qui voit partout la terreur ! » Mes amis eux-mêmes guettent mes faux pas et ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire... nous réussirons et nous prendrons notre revanche ! » Mais le Seigneur est avec moi, comme un guerrier redoutable : mes persécuteurs s’écrouleront, impuissants. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable. Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, montre-moi la revanche que tu prendras sur ces gens-là, car c’est à toi que j’ai confié ma cause. Chantez le Seigneur, alléluia ! Il a délivré le pauvre du pouvoir des méchants.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] Né vers 645 dans le village d’Anathot (territoire de Benjamin), à six kilomètres de Jérusalem, Jérémie est le fils du prêtre Hilqiyyahu. Ayant reçu sa vocation en 627, il prêche sous les rois Josias, Joakim et Sédécias. Lors de la prise de Jérusalem en 586, il est traité avec égards par les vainqueurs, et choisit de rester à Jérusalem avec ceux qui ne partent pas en exil. Après le meurtre de Godolias, il est entraîné en Egypte où il meurt vers 575.