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1er dimanche de Carême
Epître
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (X 8-13)[1] Frères, nous lisons dans l'Ecriture : « La Parole est près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur ». Cette Parole, c'est le message de la foi que nous proclamons. Donc, si tu affirmes de ta bouche que Jésus est Seigneur, si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, alors tu seras sauvé. Celui qui croit du fond de son cœur devient juste. Celui qui, de sa bouche, affirme sa foi parvient au salut. En effet, l'Ecriture dit : « Lors du jugement, aucun de ceux qui croient en lui n'aura à le regretter ». Ainsi, entre les Juifs et les païens, il n'y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l'invoquent. Il est écrit en effet : « Tous ceux qui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés ». Textes liturgiques © AELF, Paris [1] Pour le Carême, le liturge a renoncé à la lecture continue d'une lettre de saint Paul, de sorte que les trois textes du propre s'éclairent mutuellement. Dans l'épître aux Romains, saint Paul part de la théologie du Deutéronome : « La Parole est tout près de toi, sur tes lèvres et dans ton cœur » (Deutéronome, XXX 14). Si la bouche confesse, si le cœur adhère, si les lèvres parlent de l'abondance du cœur, l’homme est sauvé. Le cœur qui croit au Christ ressuscité est converti, qu'il soit juif ou grec. Il n'est plus question de circoncision, d'aliments ou de légalisme. Si la confession de foi exprime une adhésion du cœur, elle est grâce de sainteté pour tous : « Tous ceux qui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés » (épître de saint Paul aux Romains, X 13). Ce n'est pas l'accomplissement de la Loi qui rend juste, mais la foi au Dieu qui ressuscite Jésus Christ et qui, dans sa grâce, nous ressuscite avec Lui. « Si tu crois dans ton cœur que Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts, alors tu seras sauvé » (épître de saint Paul aux Romains, X 9). La même dynamique animait le credo juif : « Si tu crois que le Dieu de nos pères peut délivrer le peuple de la mort et le conduire en Terre Promise, tu es sauvé. » Notre Dieu, celui qui a libèré le peuple d'Egypte et qui a ressuscité Jésus, premier né d'entre les morts, est le Dieu des vivants, des cœurs vivants. Il ne fait pas acception des personnes : aucune différence entre les races, entre les Juifs et les païens. Sa vie est pour tous, sans distinction. Le salut est universel. |