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25e dimanche des temps ordinaires
Première lecture
Lecture du livre du prophète Amos, (VIII, 4-7). Ecoutez ceci, vous qui écrasez le pauvre pour anéantir les humbles du pays, car vous dites : « Quand donc la fête de la nouvelle lune1 sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé ? Quand donc le sabbat sera-t-il fini, pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix, et fausser les balances. Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d'argent, le pauvre pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu'aux déchets du froment ! » Le Seigneur le jure par la fierté d'Israël : « Non, jamais je n'oublierai aucun de leurs méfaits.2 » Textes liturgiques © AELF, Paris [1] A la nouvelle lune, la néoménie, on devait, comme au sabbat, suspendre les opérations commerciales (Lévitique, XXIII 25-25). 2 Le prophète est la voix de Dieu ; c'est au nom de dieu que le prophète Amos dénonce les violations de l'alliance. Car, n’en doutons pas, augmenter les prix, fausser les balances, c'est aller directement contre l'alliance : « Tu ne voleras pas » (Exode, XX 15 ; Lévitique, XIX 11 & XIX 35-36 ; Deutéronome, V 19 & XXV 13-16 ; Ezéchiel, XLV 10) ; augmenter les prix, fausser les balances, c'est porter atteinte aux pauvres, opprimer ses frères et briser la communauté fondée sur l'acte libérateur de Yahvé. Quand on souligne l'orientation sociale du discours prophétique, il ne faut jamais perdre de vue que la justification de ce discours repose sur l'alliance. La réponse du peuple d'Israël doit avoir une double face : l’une orientée vers Dieu, I'autre vers le frère ; dès que l'une des faces manque, la voix du prophète s'élève pour dénoncer la rupture effective de l'alliance. |