3e dimanche de Carême

Epître

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (V 1-2 & 5-8) [1]

Frères, Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes donc en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous ouvre, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir part à la gloire de Dieu. Et l'espérance ne trompe pas puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.

Alors que nous n'étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions. - Accepter de mourir pour un homme juste, c'est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. - Or, la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] chemin de Damas, la grâce de Dieu a saisi Saul pour lui faire comprendre que Dieu est amour, et que la mort de Jésus qu'il jugeait impie et scandaleuse, est en réalité l'accomplissement de l'amour divin : « la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous. » Avant l'expérience de Damas, Paul se croyait privilégié de Dieu à cause de sa naissance et de ses qualités, professant qu'il serait récompensé pour ses bons et loyaux services. Après l'expérience de Damas, Paul sait que nul ne peut rien faire valoir devant Dieu, que nul ne peut réclamer le salut comme un dû. Tous les hommes sont sous la domination du péché, sous l'influence de Satan qui les enchaîne et les divise. Personne, par ses propres forces, ne peut se libérer soi-même, tous ont besoin de la grâce de celui qui, par amour, nous donne gratuitement son salut. Notre espérance tient à ce que Dieu est amour, qu'il sauve par la foi en son Fils.