27e dimanche des temps ordinaires

Epître

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (IV 6-9)[1]

Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et votre pensée dans le Christ Jésus. Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.


Textes liturgiques © AELF, Paris


[1] Le quatrième chapitre de l’épître de saint Paul aux Philippiens est tout empreint de simplicité cordiale, d'attention aux personnes et à leurs actions, de recommandations chaleureuses. L’Apôtre se sait aimé et reconnu par la petite communauté des chrétiens de Philippes qu’il peut féliciter ou reprendre avec douceur et franchise. « La paix de Dieu » caractérise le climat de vie de foi et de vie fraternelle que recommande saint Paul. Cette paix, qui est bonheur dans l'accomplissement de la justice de Dieu, dans la fidélité à sa volonté, permet de vivre selon l'Évangile reçu, permet de demeurer dans la prière, permet de prendre à son compte tout ce qui est vrai, noble, juste, tout ce qui s'appelle vertu. A propos de la prière, on peut noter les caractéristiques de la prière chrétienne et liturgique : « en toute circonstance », « dans l'action de grâce » et « suppliez ». Pour le chrétien, en particulier dans la prière liturgique, la supplication s'enracine dans la reconnaissance des dons de Dieu, dans l'action de grâce.