Lecture de la deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée, (III 14 à IV 2)¹.

Fils bien-aimé, tu dois en rester à ce qu'on t'a enseigné : tu l'as reconnu comme vrai, sachant bien quels sont les maîtres qui te l'ont enseigné. Depuis ton plus jeune âge, tu connais les textes sacrés : ils ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons en Jésus Christ. Tous les textes de l'Écriture sont inspirés par Dieu ; celle-ci est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l'homme de Dieu sera bien armé, il sera pourvu de tout ce qu'il faut pour un bon travail. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, je te le demande solennellement, au nom de sa manifestation et de son règne : proclame la parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d'instruire.

Textes liturgiques © AELF, Paris

¹ Les épîtres à Timothée et celle à Tite sont traditionnellement appelées « pastorales », parce qu'elles sont destinées à des « pasteurs. » à qui elles donnent des consignes. Elles témoignent comment, au tout début de l'Eglise, on concevait le rôle et la mission de pasteurs. Le passage retenu ce dimanche rappelle cette nécessité première : la proclamation de la Parole de Dieu. Il est tout d'abord rappelé au pasteur qu'il doit commencer par fréquenter régulièrement les textes sacrés qu’il reçoit par la tradition. Il n'a donc pas à les traiter ou à les manipuler à sa guise. Ce passage de l'épître à Timothée souligne clairement l'importance de l'Ancien Testament dans l'éducation de la foi chrétienne, rejoignant d'autres semblables affirmations du Nouveau Testament.