28 janvier Prières de saint Thomas d'Aquin Sommaire : Prières pour chaque jour: à réciter devant l'image du Christ à la bienheureuse Vierge Marie prière que St Thomas disait souvent avant d'écrire ou de prêcher Oraisons : pour la fête du Saint Sacrement Accorde-moi,
Seigneur mon Dieu, Saint Thomas d'Aquin Dieu tout-puissant et éternel, voici que je m'approche du sacrement de votre fils unique Notre Seigneur Jésus-Christ. Malade, je viens au médecin dont dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au Maître du Ciel et de la terre. J'implore donc votre immense, votre inépuisable générosité, afin que vous daigniez guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu'ainsi je puisse recevoir le Pain des Anges, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, avec toute la révérence et l'humilité, toute la contrition et la dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la droiture d'intention que requiert le salut de mon âme. Donnez-moi, je vous prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, mais bien toute la vertu et l'efficacité du sacrement. Ô Dieu plein de douceur, donnez-moi de si bien recevoir le Corps de votre Fils Unique, Notre Seigneur Jésus-Christ, ce corps charnel qu'il reçut de la Vierge Marie, que je mérite d'être incorporé à son Corps Mystique et compté parmi ses membres. Ô Père plein d'amour, accordez-moi que ce Fils Bien-Aimé que je m'apprête à recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l'éternité, Lui, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous dans l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! Je vous rends grâces, Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, de ce que vous avez daigné me rassasier du Corps et du Sang précieux de votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, moi pécheur, votre indigne serviteur, sans aucun mérite de ma part, mais par votre pure miséricorde. Et je vous supplie que cette sainte communion ne soit pas pour moi un sujet de châtiment, mais un titre salutaire de pardon. Qu'elle me soit une armure de foi, et un bouclier de bonne volonté. Qu'elle soit l'expulsion de mes vices, l'extinction de la concupiscence et des désirs impurs, l'augmentation de la charité et de la patience, de l'humilité et de l'obéissance, et de toutes les vertus ; une ferme défense contre les embûches de mes ennemis, visibles aussi bien qu'invisibles, un apaisement complet de ma chair comme de mon esprit, une adhésion très ferme à vous, Dieu unique et véritable, un heureux achèvement de ma fin. Et je vous supplie de daigner me conduire, moi pécheur, à ce banquet ineffable où, avec votre Fils et le Saint-Esprit, vous êtes pour vos saints la lumière vraie, le rassasiement complet, la joie éternelle, le bonheur consommé, la félicité parfaite. Par le même Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il. Très doux Jésus, que votre Corps très sacré et votre Sang soient douceur et suavité pour mon âme, salut et sainteté en toute tentation, joie et paix en toute tribulation, lumière et force en toute parole ou action, et suprême protection à ma mort. Ainsi soit-il. Prières pour chaque jour Prière que saint Thomas récitait chaque jour devant l'image du Christ Accordez-moi, Dieu miséricordieux, de désirer ardemment ce qui vous plaît, de le rechercher prudemment, de le reconnaître véritablement et de l'accomplir parfaitement, à la louange et à la gloire de votre nom. Mettez de l'ordre en ma vie, accordez-moi de savoir ce que vous voulez que je fasse, donnez-moi de l'accomplir comme il faut et comme il est utile au salut de mon âme. Que j'aille vers vous, Seigneur, par un chemin sûr, droit, agréable et menant au terme, qui ne s'égare pas entre les prospérités et les adversités, tellement que je vous rende grâces dans les prospérités, et que je garde la patience dans les adversités, ne me laissant ni exalter par les premières, ni déprimer par les secondes. Que rien ne me réjouisse ni me m'attriste, hors ce qui me mène à vous ou m'en écarte. Que je ne désire plaire ou ne craigne de déplaire à personne, si ce n'est à vous. Que tout ce qui passe devienne vil à mes yeux à cause de vous, Seigneur, et que tout ce qui vous touche me soit cher, mais vous, mon Dieu, plus que tout le reste. Que toute joie me dégoûte qui est sans vous, et que je ne désire rien en dehors de vous. Que tout travail, Seigneur, me soit plaisant qui est pour vous, et tout repos ennuyeux qui est sans vous. Donnez-moi souvent de diriger mon cœur vers vous, et, dans mes défaillances, de les peser avec douleur, avec un ferme propos de m'amender. Rendez-moi, Seigneur Dieu, obéissant sans contradiction, pauvre sans défection, chaste sans corruption, patient sans protestation, humble sans fiction, joyeux sans dissipation, sérieux sans abattement, retenu sans rigidité, actif sans légèreté, animé de votre crainte sans désespoir, véridique sans duplicité, faisant le bien sans présomption, reprenant le prochain sans hauteur, l'édifiant de parole et d'exemple sans simulation. Donnez-moi, Seigneur Dieu, un cœur vigilant que nulle curieuse pensée ne détourne de vous, un cœur noble que nulle indigne affection n'abaisse, un cœur droit que nulle intention perverse ne dévie, un cœur ferme que nulle épreuve ne brise, un cœur libre que nulle violent affection ne subjugue. Accordez-moi, Seigneur mon Dieu, une intelligence qui vous connaisse, un empressement qui vous cherche, une sagesse qui vous trouve, une vie qui vous plaise, une persévérance qui vous attende avec confiance, et une confiance qui vous embrasse à la fin. Accordez-moi d'être affligé de vos peines par la pénitence, d'user en chemin de vos bienfaits par la grâce, de jouir de vos joies surtout dans la patrie par la gloire. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Je vous loue, je vous glorifie, je vous bénis, mon Dieu, pour les immenses bienfaits que vous m'avez accordés, à moi indigne. Je loue votre clémence si patiente à m'attendre, votre douceur qui ne fait que simuler la vengeance, votre tendresse qui m'appelle, votre bénignité qui me reçoit, votre miséricorde qui pardonne mes péchés, votre bonté qui me comble au-delà de mes mérites, votre patience qui ne se souvient pas de l'injure, votre humilité qui me console, votre longanimité qui me protège, votre éternité qui me conserve, votre vérité qui me récompense. Que dirai-je, mon Dieu, de votre générosité ineffable ? Fugitif, vous m'appelez, à mon retour, vous me recevez, titubant, vous m'aidez, désespérant, vous me réjouissez, négligent, vous me stimulez, combattant, vous m'armez, triomphant, vous me couronnez, pécheur, vous ne me méprisez pas après la pénitence, vous n'avez pas souvenance de mon injure. Vous me délivrez d'innombrables périls, vous adoucissez mon cœur pour qu'il se repente, vous m'effrayez par des supplices, vous m'attirez par des promesse, vous me corrigez par des châtiments, vous me gardez par le ministère des anges, vous me procurez les biens temporels et me réservez les biens éternels. Vous m'exhortez par la dignité de la création, vous m'invitez par la clémence de la Rédemption, vous me promettez les biens de la rémunération. Pour tout cela, mes louanges ne suffisent pas. A votre Majesté je rends grâces pour l'abondance de votre immense bonté, afin que toujours vous multipliiez en moi la grâce, et, multipliée, que vous la conserviez, et, conservée, que vous la récompensiez. Ainsi soit-il. Prière fervente pour la rémission des péchés A vous fontaine de miséricorde, ô Dieu, voici que je viens, moi pécheur ; daignez donc me laver, moi impur. O soleil de justice, illuminez un aveugle. O médecin éternel, guérissez un blessé. O Roi des rois, revêtez un dépouillé. O médiateur de Dieu et des hommes, réconciliez un coupable. O bon Pasteur, ramenez un errant. Accordez, ô Dieu, la miséricorde à un misérable, l'indulgence à un criminel, la vie à un mort, la justification à un impie, l'onction de la grâce à un endurci. O très clément, rappelez-moi quand je fuis, attirez-moi quand je résiste, relevez-moi quand je tombe, soutenez-moi quand je marche. Ne n'oubliez pas quand je vous oublie, ne m'abandonnez pas quand je vous abandonne, ne me méprisez pas quand je pèche. Car en péchant, je vous ai offensé, mon Dieu, j'ai lésé mon prochain, je ne me suis pas épargné moi-même. J'ai péché, mon Dieu, par fragilité contre vous, Père tout-puissant, par ignorance contre vous, Fils très sage, par malice contre vous, Esprit-Saint clément ; en tout cela je vous ai offensé, Trinité sublime. Ah ! malheureux, combien nombreuses et grandes, combien diverses ont été mes fautes ! Je vous ai abandonné, Seigneur, et devant votre bonté je le déplore, par un amour mauvais, par une mauvaise crainte, et je préférai vous perdre que manquer de ce que j'aimais ou affronter ce que je craignais. O mon Dieu, que j'ai fait de mal en parole et en action, péchant secrètement, ouvertement et opiniâtrement ! Je vous supplie donc, eu égard à ma fragilité, de ne pas regardez à mon iniquité, mais à votre immense bonté, et de remettre avec clémence ce que j'ai fait, me donnant la douleur du passé et une efficace vigilance pour l'avenir. Ainsi soit-il. Prière pour obtenir les vertus O Dieu qui pouvez tout, qui savez tout, qui n'avez ni commencement ni fin, vous qui donnez les vertus, les conservez et les récompensez, daignez me stabiliser sur le sol ferme de la foi, me protéger de l'inexpugnable bouclier de l'espérance, me parer du vêtement nuptial de la charité. Donnez-moi par la justice de vous être soumis, par la prudence d'éviter les pièges du diable, par la tempérance de garder un juste milieu, par la force de supporter patiemment l'adversité. Donnez-moi de partager volontiers le bien que j'ai avec celui qui en manque, le bien que je n'ai pas, de le demander humblement à qui en est pourvu ; le mal que j'ai fait, de l'avouer loyalement, le mal que je souffre, de le supporter avec égalité d'âme, le bien du prochain, de le regarder sans envie, vos bienfaits, de vous en rendre toujours grâces. Apprenez-moi à garder la règle dans ma tenue, ma démarche et mes gestes, retenir sur mes lèvres toute parole vaine, préserver mes pas de tout écart, empêcher mes yeux de divaguer, défendre mes oreilles des rumeurs, tenir le front humblement incliné, élever mon esprit vers le ciel, mépriser ce qui passe, ne désirer que vous seul, dompter ma chair, purifier ma conscience, honorer les saints, vous louer dignement, progresser dans le bien et couronner mes bonnes actions par une sainte mort. Plantez en moi les vertus, Seigneur, en sorte que je sois dévoué aux choses divines, prévoyant dans les choses humaines, et à charge à personne pour l'usage de mon corps. Donnez-moi, Seigneur, la ferveur dans la contrition, l'intégrité dans la confession, la plénitude dans la satisfaction. Mettez de l'ordre au-dedans de moi par une bonne vie, afin que je fasse ce qui convient, ce qui sera profitable à moi comme mérite, et aux autres comme exemple. Donnez-moi de ne jamais désirer des actions sans sagesse, ni me lasser des choses fastidieuses, afin qu'il ne m'arrive pas de désirer avant le temps ce que je dois faire, ou de le délaisser avant de l'avoir mené à bonne fin. Ainsi soit-il. Prière pour les âmes contemplatives Que saint Thomas lui-même disait en pleine contemplation Je vous invoque, Dieu de toute consolation, vous qui ne trouvez en nous que vos propres dons, pour qu'au terme de cette vie, vous daignez me donner la connaissance de la Vérité première, la jouissance de la divine Majesté. Donnez aussi à mon corps, ô généreux Rémunérateur, la beauté de la clarté, la promptitude de l'agilité, la pénétration de la subtilité, la force de l'impassibilité. Ajoutez-y l'abondance des richesses, l'affluence des délices, l'accumulation des biens, afin que je puisse me réjouir au-dessus de moi de votre consolation, au-dessous de moi de la douceur du séjour, au-dedans de moi de la glorification de mon corps et de mon âme, auprès de moi de l'exquise compagnie des anges et des hommes. Qu'auprès de vous, Père très clément, je trouve pour mon esprit les illuminations de la sagesse, pour ma sensibilité l'accomplissement de mes désirs, pour mes puissances de combat la gloire du triomphe ; auprès de vous, dis-je, là où est l'absence de tout péril, la variété des demeures, la concorde des volontés ; là où est la douceur du printemps, la lumière de l'été, la fertilité de l'automne, et le repos de l'hiver. Donnez-moi, Seigneur Dieu, la vie qui ne connaît plus la mort, la joie qui est sans douleur, là où réside la souveraine liberté, la livre sécurité, la sûre tranquillité, la joyeuse félicité, l'heureuse éternité, l'éternelle béatitude, la vision et la louange de la vérité : Dieu. Ainsi soit-il. Prière à la bienheureuse Vierge Marie O bienheureuse et très douce Vierge Marie, Mère de Dieu, pleine de toute bonté, fille du Roi des rois, Souveraine des Anges, mère du Créateur de l'univers, je jette dans le sein de votre bonté, aujourd'hui et tous les jours de ma vie, mon corps et mon âme, toutes mes actions, mes pensées, mes volontés, mes désirs, mes paroles, mes œuvres, ma vie tout entière et ma mort, afin que, par vos suffrages, tout cela tende au bien, selon la volonté de votre cher Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, afin que je vous aie, ô ma très sainte Souveraine, pour alliée et pour consolatrice, contre les embûches et les pièges de l'antique adversaire et de tous mes ennemis. De votre cher Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, daignez m'obtenir la grâce qui me permettra de résister aux tentations du monde, de la chair et du démon, et d'avoir toujours le ferme propos de ne plus pécher à l'avenir, mais de persévérer en votre service et en celui de votre cher Fils. Je vous prie aussi, ô ma très sainte Souveraine, de m'obtenir une vraie obéissance et une vraie humilité du cœur, afin que je me reconnaisse en vérité comme un misérable et fragile pécheur, impuissant non seulement à faire la moindre bonne œuvre, mais encore à résister aux attaques continuelles, sans la grâce et le secours de mon Créateur et vos saintes prières. Obtenez-moi aussi, ô ma très douce Souveraine, une perpétuelle chasteté d'esprit et de corps, afin que d'un cœur pur et d'un corps chaste, je puisse servir votre Fils aimé et vous-même selon ma vocation. Obtenez-moi de lui la pauvreté volontaire, avec la patience et la tranquillité d'esprit, afin que je sache supporter les travaux de ma condition pour mon salut et celui de mes frères. Obtenez-moi encore, ô très douce Souveraine, une charité vraie qui me fasse aimer de tout cœur votre très saint Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, et vous, après lui, par-dessus toutes choses, et le prochain en Dieu et à cause de Dieu, sachant me réjouir de son bien, m'affliger de son mal, ne mépriser personne, ne jamais juger témérairement, ne me préférer dans mon cœur à quiconque. Apprenez-moi en outre, ô Reine du Ciel, à toujours unir dans mon cœur la crainte et l'amour de votre très doux Fils ; à toujours rendre grâces de tant de bienfaits qui me viennent non de mes mérites, mais de sa pure bonté ; à faire de mes péchés une confession pure et sincère, une pénitence vraie, pour mériter ainsi miséricorde et grâce. Je vous supplie enfin, ô Mère unique, porte du ciel et avocate des pécheurs, de ne pas permettre qu'à la fin de ma vie, moi, votre indigne serviteur, je dévie de la sainte foi catholique, mais que vous me secouriez selon votre grande miséricorde et amour, et que vous me défendiez des esprits mauvais ; que par la glorieuse Passion de votre Fils béni, et par votre propre intercession, mon cœur plein d'espérance, vous m'obteniez de Jésus le pardon de mes péchés, de sorte que, mourant dans votre amour et le sien, vous me dirigiez dans la voie de la délivrance du salut. Ainsi soit-il. Prière que saint Thomas disait souvent avant de dicter, d'écrire ou de prêcher Créateur ineffable, qui des trésors de votre sagesse avez choisi les trois hiérarchies angéliques et les avez placées en un ordre admirable au-dessus du ciel empyrée ; vous qui avez disposé avec tant d'harmonie les parties de l'univers ; vous, dis-je, qu'on nomme à juste titre source de lumière et de sagesse, et principe suprême, daignez projeter sur les ténèbres de mon intelligence un rayon de votre clarté, chassant de moi les doubles ténèbres dans lesquelles je suis né, celle du péché et celle de l'ignorance. Vous qui rendez diserte la langue des enfants, formez ma langue et versez sur mes lèvres la grâce de votre bénédiction. Donnez-moi la pénétration pour comprendre, la capacité de retenir, la méthode et la facilité pour apprendre, la subtilité pour interpréter, une grâce abondante pour parler. Disposez le commencement, dirigez le progrès, couronnez la fin. Vous qui êtes vrai Dieu et vrai homme, qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Oraisons Oraisons de la messe du très saint Sacrement Dieu qui, sous un sacrement admirable, nous avez laissé le mémorial de votre Passion, accordez-nous, nous vous en supplions, de vénérer tellement les mystères sacrés de votre Corps et de votre Sang, que nous en ressentions continuellement en nous le fruit de votre Rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père, en l'unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Nous vous en supplions, Seigneur, accordez à votre Église les dons de l'unité et de la paix figurés mystiquement par ces offrandes que nous vous présentons. Par notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l'unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Faites, nous vous en supplions, Seigneur, que nous soyons rassasiés par l'éternelle jouissance de votre divinité, que figure ici-bas la réception de votre Corps et votre Sang précieux. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez avec Dieu le Père, en l'unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Lauda Sion Loue, Sion, ton Sauveur, Ose de tout ton pouvoir, Un thème de louange spéciale, Lors du repas de la sainte Cène, Que la louange soit pleine, qu'elle soit sonore ; Car nous vivons ce jour solennel A cette table du nouveau Roi, La nouveauté chasse la vieillerie, Ce que fit le Christ à la Cène, Instruits par ses saints préceptes, Ce dogme est donné aux chrétiens Ce que tu ne comprends ni ne vois, Sous diverses espèces, La chair est une nourriture, le sang un breuvage, On le prend sans le déchirer, Un seul le prend, mille le prennent : Les bons le prennent, les méchants le prennent, Il est mort aux méchants, vie aux bons, Le sacrement enfin rompu, Nulle division n'est réelle, Voici le pain des anges D'avance il est désigné en figures, Bon Pasteur, vrai pain, Vous qui savez et pouvez tout, Ainsi soit-il. Sacrais solins Que la joie accompagne ces saintes solennités, Nous célébrons la dernière cène nocturne Après l'agneau typique, le festin achevé, Faibles, il leur donna son Corps pour mets, Ainsi institua-t-il ce sacrifice, Le pain des anges devient le pain des hommes. O Déité trine et une, nous vous en supplions, Ainsi soit-il. Verbum supernum Le Verbe descend des cieux Avant d'être livré par un disciple A eux, sous une double espèce, Naissant, il se fait notre compagnon, O salutaire hostie, Au Seigneur trine et un, Ainsi soit-il. Qu'il est suave, Seigneur, votre esprit ! Voulant montrer votre tendresse à vos enfants, par un pain très doux venu du ciel, vous comblez de biens les affamés, renvoyant les mains vides les riches dédaigneux. O banquet sacré où est reçu le Christ, où se perpétue le mémorial de sa Passion, où l'âme est remplie de grâce, où nous est donné le gage de la gloire future ! Alleluia ! Rythme pour l'élévation du corps du Christ Adoro te
Je vous adore dévotement, Déité cachée, Vue, toucher, goût sont ici déroutés, Sur la croix se cachait la seule Déité, Je n'inspecte pas vos plaies comme Thomas, O mémorial de la mort du Seigneur, Bon pélican, Seigneur Jésus, Jésus, que j'aperçois maintenant voilé, Ainsi soit-il.
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